À la veille de la Journée nationale de la qualité de l'air, une attention particulière est portée sur les espaces souterrains de la ville de Marseille. L'association Air PACA a publié les résultats d'une étude approfondie, conduite sur une période de six mois en 2016, examinant la qualité de l'air dans le réseau de métro marseillais. Les résultats soulignent une problématique alarmante concernant les niveaux de pollution aux particules fines dans cet environnement clos.
Des concentrations élevées, un risque pour la santé publique
Selon l'étude menée par Air PACA, les concentrations moyennes de polluants dans le métro marseillais dépassent souvent les seuils recommandés par les autorités sanitaires. Les particules fines, issues principalement des activités humaines et du trafic, sont particulièrement préoccupantes en raison de leurs effets néfastes sur la santé respiratoire et cardiovasculaire. Les usagers du métro, exposés quotidiennement à ces polluants, courent un risque accru de maladies chroniques.
L'importance des solutions durables pour assainir l'air du métro
Face à ces constats, il est impératif de mettre en place des mesures préventives et correctives. L'amélioration de la ventilation des stations, une modernisation des infrastructures et une transition vers des technologies moins polluantes pour les véhicules de transport public pourraient significativement réduire la pollution de l'air dans le métro. Initiatives auxquelles les autorités locales doivent prêter une attention particulière pour garantir la santé des citoyens.